Majesté, lorsque dans l'arbre j'entends les piafs pépier selon Ton cœur
je défaille de bonheur et m'écrie dans l'esprit Sire, merci pour tout cela
J'aurai connu la faveur ici-bas
de partager la douceur de Ta grandeur
J'aurai saisi la poésie, le festival fou de Tes mille trouvailles
volées derrière les voiles de l'apparent aux quatre vents de Ton mystère
Et plus Ta matricielle présence je flaire
plus les jours me révèlent Tes entrailles
Plus haut plus beau que soleil trônent Abraham, Isaac et Jacob
Plus fort que les trilles du canari s'élève le chant des Psaumes
Plus près encore étincelle la sagesse de Job
ce passeport pour être reçu à Ton royaume
Sire, à penser, à sentir, à vivre Ta nature
heureuse mon vase trop étroit éclate de joie
L'oiselle gazouille ce que le ruisseau murmure
au plus haut des cieux gloire à Dieu notre Roi
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