jeudi 25 août 2016
Biffe les ombres trop sombres
Flammes j'avale, feu je respire
en moi résonnent les grondements lointains
Je Te sens Sire qui m'attires
dans les bras de Ton royaume élyséen
Là-bas, même en hiver printemps toujours est été en automne
le crabe y est vaincu et la mort nulle
la musique un air prenant, une chaconne
et moi toute bête et béate d'être là sous Ta bonne férule
Sire, les mérites de mes aïeux doivent être hors du commun
mes faibles vertus ne pèsent rien sur la balance
Si donc il m'est permis de respirer l'ivresse de Ton parfum
c'est bien qu'à mes ancêtres Tu offres leur récompense
Seigneur, daigne néanmoins voir mes efforts
pour être digne de tant de grâce
Ne compte pas trop mes carences mes torts
biffe les ombres trop sombres, efface mes crasses
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