samedi 17 septembre 2016

Celui qui Te trouve, trouve toute chose


Majesté, celui qui Te trouve, trouve toute chose
l'âme ne se fane plus, l'œil s'ouvre, les reins s'affirment
Esprit clair et bouche ferme celui-là confirme
la vérité de cet adage - il aura quitté la névrose

Quoi ? Oui, la bulle asphyxiante du soi seul
les petites limites narcissiques tyranniques
l'air vicié saturé à bloc de leurs tics
tares, trucs, turlutaines lamentablement veules

Ça sent le renfermé, jamais une fenêtre ouverte sur un ailleurs
Poussières s'accumulent, murs moisissent, ah ça prend à la gorge
La face se fait grimace, l'esprit rictus, dix mille enfers se forgent
au creux de ces acides marécages dans une chair sans cœur

Comme en plus Seigneur soi-disant Tu es mort, les masses retenues
par plus rien serrent plus fort le nœud de leur propre corde
coupent dans leurs corps dévastés, taillent, scient et mordent
avec la frénésie des bêtes de l'enfer quand elles frappent Tes élus

Mais comment aux enténébrés donner un peu de lumière première Sire ?
Où trouver une ouverture et chasser le vil air létal
Toi Sire, par Ta parole les possédés guérissent, triomphale
couronne sur la Création quand ils retrouveront de Toi le désir

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