lundi 12 septembre 2016

Infini l'inouï


Sire, je n'ai pas beaucoup à chercher pour attraper les mots
justes quand je veux parler avec Toi. Ma bouche épuisette
choisit les beaux, les gros et gras spécimens les plus costauds
aptes à former les éléments de ce cantique de fête

Je Te loue de m'avoir fait connaître Mâle Soleil, Dame Lune
Vivre aurait été sinistre sans Frère Air sans Sœur Terre
Comme en bout de course remontent à la source fleuves et rivières
je m'enivre de la totalité de Ton œuvre Une

Et encore ce n'est là qu'un seul aspect de Ton grand être
Infini l'inouï qui m'a créée - une éternité
m'attend pour savourer les merveilles que Tu fais naître
là où Tu danses dans l'exercice de Ta souveraineté

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