lundi 9 janvier 2017

Un sourire terriblement vainqueur


Mon Dieu, Tu es tellement démuni devant les hyper-modernes
livré à Toi-Même, fragile ! Face à leurs orages insensés d'acier
insatiablement exterminateurs façon hydre de Lerne
Tu es systématiquement anéanti, vivant écrabouillé

Mais moi je me dis : certes, l'Agneau est égorgé et pulvérisé
jeté net aux ordures - et cependant Lui, Il se tient debout, dompteur
du monde lorsque la toute dernière seconde se sera écoulée
un sourire terriblement vainqueur sur Ses lèvres, beau, enlumineur

Le plomb, le béton, les fers d'enfer fondront
Pestes, cancers s'évanouiront comme neige
au soleil - place à la nouvelle terre, Sion
descend, au centre l'Agneau sur Son siège

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