mardi 23 mai 2017

Au centre de la rosace Tu trônes

 

Sire, l'éternité n'est pas assez pour crier Tes merveilles
ni l'infini n'épuiserait les mots pour Te rendre grâce
et même dans toute son infatigable puissance le soleil
ne dit qu'une infime fraction, un détail de Ta rosace

L'humain esprit, il conçoit Ta gloire comme une ouverture
une issue du carcan mental, l'appel du large, du grand
du très haut, du noble, du spontané, du beau, du pur
bon air au bout de l'hiver un premier jour de printemps

Comme quand de David la pierre de fronde faisait tomber front contre terre
Goliath grand arrogant dans un fracas de craquements terrible
Comme quand Tu ressuscitas, ou encore quand le père Noé sur la mer
a vu la colombe revenir un rameau d'olivier dans son bec, paisible

Au centre de la rosace Tu trônes
sur un saphir posé sur rubis
Tout autour à l'infini des psaumes
des cris d'alléluias sans répit

Tes longs rayons élargissent mon esprit
assoiffé Sire de mieux Te connaître
Tu tournes la roue, Tu fais ma vie
sans cesse me fais naître et renaître

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