mercredi 14 juin 2017
De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir
Comme il est bon Seigneur de me retrouver dans le silence en Toi
de donner libre cours à l'esprit, de dire les mots qui chantent en moi
et qui n'attendent que ma bouche pour crier et exploser de joie
Je danse tel le dauphin sur les rouleaux de mille océans
miséricordieux, toujours les mêmes et pourtant différents
vifs frais vrais légers ardents massifs ou tendres, stimulants
Je chanterai de l'angélus de l'aube à l'angélus du soir
l'onde ne tarit pas, les ivres astres, feu et air me font boire
Ton verbe, je ne manque de rien, vole glisse folâtre dans Tes fanfares
À pleins poumons je Te happe, bombées mes voiles
Tu brûles dans mes os, cabrioles dans ma moelle
je Te sens circuler dans mes cheveux dans mes poils
Prolongeons l'instant Monseigneur
savourons l'unité de cœur
par-dessus le tic-tac des heures
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