dimanche 9 juillet 2017

Ton verbe pulvérise pesanteurs


Ça m'enivre Sire chaque fois que je m'approche de Toi
c'est comme si je m'élançais dans un abîme de joie
ou m'élevais dans le ciel vers le saphir de liesse
catapultée, aspirée, grisée, tout en souplesse

Ton verbe pulvérise pesanteurs lourdeurs lenteurs
Il fait valser l'astre avec l'onde, battre mon cœur
dissout la gangue, polit la pierre brute en diamant
élargit l'horizon de l'intellect, clairvoyant rend

Lui, il ne pèse rien - au contraire, il soulève, hisse
Des lourds fardeaux il déleste, délivre du joug des vices
Oui Sire, Tu rends ivre de bonheur, ces vers l'attestent
à leur humble façon Ta liesse ils manifestent

Ne m'as-Tu pas créée pour chanter Ton immense gloire
ivre sur les tables, moi, décomplexée, Ton miroir
libérée par le Verbe, propulsée je ne sais où
par la fusée de Tes grâces gratuites, vent debout ?

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