jeudi 7 septembre 2017

La gloire de Ta poésie éternelle


Sire, dans la mesure où je ne peux pas ajouter un seul cheveu à ma tête
aspirer et expirer sans le souffle que Tu me prêtes qu'irais-je chercher
ailleurs trésor, perles, gemmes, à qui d'autre alors adresser mes odelettes ?

Toute eau sortie de la source est pure, fraîche, neuve, cristal, raffinée
par un long voyage exaltant à travers nuées, mer et terre
pour offrir à boire aux bergers, aux brebis, ânes et taures dans le pré

La même eau qui fait les sauts du Jourdain, belle et claire
Seigneur, Tu T'es baigné dans ses cascades en crue
au plus chaud du jour - Tu y fus reconnu par Pierre

Et moi je snoberai Ton exemple ? Vois Seigneur toute nue
je Te suis et plonge, ses tourbillons me bénissent, me martèlent
me massent, nettoient, me rincent la tête, l'âme récupère ce qu'elle avait perdu

Il faut bien que l'eau surgisse quelque part sur la terre dans le ciel
pour manifester la gloire de Ta poésie éternelle

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